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La Croix, 21 juillet 1951

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La Croix
21 juillet 1951


Extrait du journal

La question reste de savoir ce que fera la S. F. I. O. Elle est agitée par des luttes intestines fort violentes, le plus souvent simples querelles de personnes, dont toute la politique française subit malheureusement le contrecoup. Bien entendu, de telles divisions conduisent le parti socialiste lui-même à avoir une attitude incohérente et à s'attirer bien des échecs. Le voici qui, exaspéré par V « affaire des bureaux des Commissions ». veut faire reconsidérer les nominations intervenues mercredi, sous prétexte de manquements aux accords entre partis de la majorité. Or, les commissaires de la S. F. I. O. avaient été les premiers à violer leurs engagements et, par exemple, à faire élire, comme président de la Commission des territoires d'outre-mer. M. Fourcade, de manière à évincer le candidat officieux, un républicain populaire, coupable d’avoir, dans la récente affaire des deux Pères Blancs condamnés à une amende par le tribunal de Dakar, étrillé le socialiste Béchaud....

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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