Extrait du journal

raient de meilleures conditions -de travail, naturellement à Paris. Pauvre petit, pars pour la France, Que te sert mon amour, je ne possède-rien, dit à s c® enfant la mère du petit Savoyard. « Pauvre petit, pars pour Paris », disais-je aux étudiants auxquels je tenais le plus, lorsque après la licence je ne pouvais plus rien pour eux. Ainsi élèves et étudiants. de Paris ont, du fait qu’ils étudient à Paris, des avantages considérables sur leurs camarades de province, et l’on s’explique la supériorité incontestée qu’ils avaient, il y a une quinzaine d’années. Elle n’était pas le fait d’une intelli gence particulière ; ce qui le prouve, c’est que la plupart des prix du .concours général et des places dans les concours étaient remportées par des provinciaux venus, un peu gauches de leur pro vince, mais qui, au bout d’un an, avaient su revêtir leur solidité du vernis aussi brillant que léger de ieurs camarades parisiens. Mais maintenant, ces avantages restant les mêmes, comment se...