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La Croix, 24 juillet 1895

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La Croix
24 juillet 1895


Extrait du journal

En dehors des usines à feu continu, les grandes manufactures qui employaient des femmes la nuit d'une façon permanente, et auxquelles cette faculté a été enlevée sans tolérances d'aucune sortp, se sont assez vite mises en règle. La plupart n'ont supprimé le travail de nuit que pour certains travaux qu'il était difficile d'enlever aux femmes; pour le reste de leur fabrication, ils ont remplacé les femmes par des hommes. D'autres industriels ont remplacé le travail de nuit par le travail à double équipe. Pour ce qui est des veil.ées autorisées par la loi en certains cas et pour certaines périodes, la Commission déclare que la fixation, par avance, de ces périxles, rend le plus souvent illusoire lu faculté laissée aux chers d industrie. Kilo propose, en conséquence, de laisser aux patrons la faculté de répartir les HO jou, s de veillées à leur gré, suivant leurs besoins, aul.eu de les enserrer dans des périodes limitées à l'avance, et qui ne correspondent pas, le plus souvent, aux nécessités de leur production....

À propos

La Croix est un journal catholique conservateur créé par Emmanuel d’Alzon, prêtre de la Congrégation des assomptionnistes, en 1880. Quotidien depuis 1883, il continue d'être publié de nos jours, dans une version bien moins partisane et religieuse que par le passé.

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