Extrait du journal

« Ni il n'est digne de la majesté irnpériale de refuser la liberté de parler, ni il n'est sacerdotal de taire ce que l'on pense. Rien ne concilie plus aux empereurs la confiance et l'affection des peuples, que d'aimer l'indépendance du langage chez ceux qui leur sont respectueusement soumis car ce qui fait la différence entre les bons et les mauvais princes, c'est que les bons aiment la liberté, les mauvais la servitude. Rien aussi n'est pour le pontife plus périlleux auprès de Dieu et plus honteux aux yeux des hommes, que de ne pas énoncer librement ce qu'il juge vrai et utile. »J'aime donc mieux, û empereur, me tenir avec vous du côté des hommes de bien que du côté des méchants.Et c'est pour cela que le silence du prêtre devrait déplaire à votre Clémence et qu'elle doit lui savoir gré de sa liberté. »...