Extrait du journal

que le fascisme italien, puisqu'il voudrait concilier cette réforme constitutionnelle avec les besoins démocratiques du peuple. Le régime parlementaire tant décrié serait ainsi rajeuni du fait que sa note serait proprement technique au lieu d’être exclusivement politique. Et puis cet Etat corporatif ne serait pas imposé par la violence au pays, mais du fait de libres élections. Là est la différence essentielle entre la dictature continentale et les idées de sir Oswald. Ses méthodes seront purement constitutionnelles. Et si le scrutin est en sa faveur, le premier geste de la nouvelle Chambre serait I de conférer tous see pouvoirs au gouvernement qui mènerait le pays j à coups de décrets, au lieu de satis- I faire les lenteurs d'une Chambre j tirée par les factions. Ce gouverne- ! ment tomberait si la Chambre, qui | se serait transformée entre temps en i une Assemblée corporative, passe un vote de censeurs contre le gouver nement. Mais alors, qui formerait Ië gouvernement suivant î C’est là que sir Oswald veut faire appel à une ancienne prérogative royale qui a été usurpée par les Parlementa : celle d’appeler au pouvoir non point le chef de l’opposition, comme cela se fait aujourd’hui, mais la personne qui, à son point de vue, aurait la confiance du pays et de la Chambre. Il est à noter ici que ces réformes, sir Oswald les avait déjà soumises aux Communes, lorsqu’il en était encore membre, et qu’elles furent rejetées, comme bien on ie pense. Mais rien ne permet de dire que l’avenir ne puisse un jour lui sourire. J. Verboye. (Voir la suite dans notre avantdernière page.)...