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La Démocratie du Cher, 11 septembre 1891

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La Démocratie du Cher
11 septembre 1891


Extrait du journal

Quant au sous otlicicr, tout entier à sa triste préoccupation, déjà il ne pen sait plus au nouveau venu. Mais chez la pauvre femme abusée, l’instinct maternel parlait trop haut pour qu’elle ne songeât pas à faire de ces deux hommes deux amis. Elle les rapprocha l’un de l’autre. Puis, voulant emmener Bernerette et dérober l’enfant à la funeste influence de l’amour qui s’était si brusquement déclaré en elle, madame de Cheverny l’appela et sortit du salon. Les trois hommes restèrent seuls, avec Marjolaine. Bernard restait songeur. — A quoi pensez-vous, monsieur, dit Gironde. Lejeune homme tressaillit. Il ne pou vait se défendre contre un sentiment de répulsion qui l’éloignait de cet hom me. Il voyait sa mère si malheureuse, si obsédee d’épouvante à cause de ce fils né de sa faute, que Bernard prenait ce fils en haine. En vain il essayait de réagir contre ce sentiment. En vain il se disait que cet homme était son frère — né de la même mère — et que son enfance soli taire lui donnait droit au respect et à l’affection, — que justement parce que Gironde avait souffert, on devait avoir...

À propos

Le journal La Démocratie du Cher est la déclinaison locale d'un journal lancé en 1880 à Montluçon sous le titre La Démocratie bourbonnaise. Le journal est rénommé La Démocratie du Centre en juin 1881. Dans le Cher, le journal La Démocratie du Cher remplace ce même journal en octobre 1881. Il devient La Démocratie en 1894 puis disparaît en 1896.

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