Extrait du journal

vaut donc reprendre la politique de réfor: mes qui permet de reformer à la Chambre ; le noyau des amitiés aujourd’hui brisées, ‘ reconquérir dans l'opiniou une situation • 'quelque peu ébranlée et reconstituer, en ; un mot. toutes les forces républicaines eu I un faisceau, comme du temps où l’on était \ obligé de lutter contre la réaction. ! Ce plan réussira-t-il ? \ Je l’ignore ; les divisions sont profondes ! au sein de la Chambre et au sein même ! du parti dont M. Gambetta reprendra la j; direction à son retour de Nice, j M. Gambetta pourra arracher de son ! flanc la flèche du « pouvoir personnel » | ou de la « dictature » qu’y a fichée le vote | du 26 janvier. ] Il y a encore, et enfin, une autre raison { qui est, de toutes, la plus importante : le | pays va se relever avec un certain effroi, | dans M. Gambeta. un esprit dominateur, j centralisateur acharné, partisan des | théories jacobines, soutenant à outrance ! l’autorité au centre, rayonnant ensuite ! sur tout le territoire. | On a soif de liberté, dans ce beau pays | de France, et il s’est assez payé de mots : pour,enfin, après tant de révolutions et de \ sang versé, avoir ta chose. ! Un pouvoir central fort, c’est précisé! ment la négation de l’initiative indivi duelle communale et, par conséquent, du progrès. Les Jacobins auront beau dire, en de hors des intérêts généraux, chacun est maître chez soi, et le caractère français, si accommodant qu’il soit, ne se comptait nullement à se voir diriger par télégraphe ou autrement. L. PaBcbioni....