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La Dépêche coloniale, 8 février 1928

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La Dépêche coloniale
8 février 1928


Extrait du journal

Si le Sebou ne parvient pas à écouler assez rapidement sa crue ou à la contenir entre ses berges, d'autres particularités typographiques interviennent pour donner au débordement du fleuve une ampleur démesurée. Comme le Pô ou comme le Mississipi, le Sebou, qui charrie une eau très lumineuse, ne cesse d'exhausser son litqu’ilrcoreusedans ses propres alluvions: il coule entre de hautes berges verticales qui sont sensiblement plus élevées que la plaine avoisinante. Près du pont de la route de Habat à Tanger, les berges sont à la cote 10 et l'on descend de plusieurs mètres en s’éloignant vers le Nord ou vers le Sud. Le Sebou forme ainsi une véritable chaussée naturelle dominant la plaine....
La Dépêche coloniale (1896-1937)

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