Extrait du journal

C’est sur ce dernier terrain seul que M. Caillaux et ceux qui l’ont accompagné à Washington doivent porter la discussion et nous voulons espérer qu’ils n’en sortiront pas. Tout prétendu règlement entre l’Etat américain et la France consommera, comme nous n’avons cessé de le répéter, « une grande injustice ». Mais si l’injustice doit s'accomplir, tout le pays saura gré au ministre actuel des Finances d’en avoir atténué le fardeau que lui-même a qualifié de « terrifiant ». Cela suffit; ne compliquons pas cette terrible affaire par la négociation d’un emprunt extérieur qui, dans les circonstances actuelles serait — nous ne craignons pas de le dire — une véritable et désastreuse folie....