Extrait du journal

simplement évincés. La somme allouée est dérisoirement basse : n’est-elle pas fixée à 4 francs par jour à partir de la dixième journée de la déclaration qu’en fera le malade à son employeur. Non seulement cette somme est dérisoirement basse et il’application à retardement mais encore faut-il que nous indiquions que ce sont les tra vailleurs eux-mêmes qui vont consti tuer et bien au-delà les fonds de cette caisse patronale. C’est en effet avec les 0 fr. 85 de l’heure du à chaque ouvrière et ouvrier du Textile que ces messieurs consti tuent leur caisse d’allocations à la quelle -participera un nombre infinie de travailleurs et encore faut-il être français, avoir un an de présence et, ne pas travailler à domicile. Pour de la philanthropie, c'est de la philanthropie, passez-moi l’amour de la classe ouvrière sur un plat... Voilà ainsi résumée une brève Cri tique des « Largesses patronales ». Pour nous, celte réalisation ne sau rait être qu’un renforcement de la chaîne d’esclavage des travailleurs. L’application d’une telle œuvre re cherche en effet rien moins qu’à ré duire la combativité de la classe ou vrière sous une forme trompeuse de générosité. Ne soyons pas dupes et que chaque producteur rentre au syndicat ou par le canal des organisations syndicales, par l’action, la lutte contre les enne mis des améliorations des conditions de vie des ouvriers, nous imposerons les assurances sociales, non sous une forme étriquée, mais dans le cadre du projet do la G. G. T. U. Un mot encore : le communiqué de la caisse patronale, comme par basait! vient juste au moment ou lia classe ouvrière du Textile de l’Aube est aler tée en vue de résister vigoureusement à la diminution de 20 centimes du 14 mars. Manœuvre cousue de fil blanc et que la classe ouvrière déjouera en assis tant par milliers au Grand Meeting de cet après-midi, à la Bourse du Tra vail. à 15 h. 30 précises. Marcel CUNY....