Extrait du journal

Notre camarade, le vieux communard Henri Fourcade, est décédé mardi der nier, à l’hôpital du Kremlin, à Moscou. tA^mditynné \ii Différentes reprises, en tant que gérant de nos journaux révoluttionnaires, Fourcade, il y a quelques an nées, s’était rendu en V.R.S.S. où il as sistait avec enthousiasme à l’édification du socialisme. Jusqu’en 1927, date de son départ vers l’Union Soviétique, Fourcade donna sans compter son dévouement et ses forces à notre Parti Communiste. 11 avait conservé une vigueur et une foi révolutionnaire extraordinaire qui faisaient l’admiration de tous. (Pendant les dernières années de sa vie, il accepta courageusement la gérance de notre presse ouvrière. Les coups de la répression — il lut condamné à cinq ans de prison! — ne ralentirent pas un seul jour sa volonté de poursuivre cette dure bataille de classe qu’il avait glorieuse ment engagée dès 1871, sur les barrica des de la 'Commune. Il avait une admiration profonde pour la Révolution (l’Octobre, pour l’œuvre immense des bolcheviks. Avant son départ, Fourcade allait des uns aux autres, disant sa joie d’aller vers la patrie des travailleurs. Entouré de tous les soins, il vient de succomber. Nos camarades de Moscou télégraphièrent ce qui suit : « Sa dernière volonté fut celle-ci : « Ne déposez pas de couronnes sur mon cercueil !... Poursuivez la lutte !... Ren forcez le front de défense de l’U.R.S.S.! En France, renforcez le front de défense de 1’ « Humanité » !... » Avec l’ensemble du prolétariat, la classe ouvrière française entendra cet appel de notre vaillant combattant de la Commune. Elle se souviendra dy bel ex<>uple que Fourcade (lui a donné en demeurant, sans aucune défaillance, un soldat de la révo lution mondiale....