Extrait du journal

n’aura pas été entièrement inutile et que. dans l’évolution de ces questions, nous ne trouverons pas, comme dans le passé, les Etats-Unis invariablement hostiles eux thèses de bon sens qui sont les nôtres. M. Pierre Laval visite New-York New-York, 26 octobre. — M. Pierre Laval a quitté son hôtel à 10 heures, pour faire une promenade dans New-York. Sa première visite a été pour l’hôpital français. Ensuite, Invité par l’ex-gouverntur de New-York, M. Al Smith, il est monté sur la tour d’observation de « l’Empire State Building », le plus haut du inonde, qui ne comporte pas moins de cent trois étages et d’où l'on a une vue magnifique sur la Cité et sa banlieue. Le soir, il a assisté à un grand dîner, organisé par la Chambre de Commerce française, au cours duquel M. Laval, après avoir exprimé sa reconnaissance pour l’accueil et l’hospitalité qu’il avait reçus en Amérique, a déclaré notam ment : — Je viens de remplir une importante mission, a-t-il dit. en répondant à laimab:e invitation de M. Hoover, âpre.- les entre vues de Paris, de Londres et de Berlin. J’ai r.rcompll un acte essentiel de ma ionction. 1-e devoir des hommes d’Etat est de ne négliger aucun moyen de collaboration pra tique. pour le bien commun ». avons-nous dit hier à Washington. Dans le respect des traditions et des lois des peuples, il faut chercher une direction pour protéger les . foyers contre la misère et notre civilisation contre les périls qui la menacent. C'est l’inspiration qui nous a guidés dans no? entretiens. Nous n’avions arrêté aucun protocole, prévu aucun programme. Mais nous avions la commune intention, dans uns discussion libre et franche, d'examiner complètement les divers problèmes que pose la crise actuelle....