Extrait du journal

L'Oct,-.:..ôlOn s'est d'ailleurs offerte à lui d'opter pour ce mode de tenure au début du bolchevisme. Il l'a repoussée. Il s'est levé tout entier contre les soldats rouges et les ouvriers des villes, leurs alliés. Il les a chassés. Depuis, il a gardé une haine élémentaire non seulement pour tout ce qui est soviétique, mais même pour tout ce qui est russe : toute haine dépasse la mesure. Dans les villages des régions où s'est déroulée la guerre civile, le souvenir des réquisitions et des exactions du communisme est si vivant que les mots seuls de communisme, soviétisme, kolkhozes, éveillent des flambées de colère. Pour se défendre contre ces importations possibles de Russie, le parti communiste a été proscrit, hommes et femmes de toute condition se sont organisés en une armée territoriale, le Schutzkorps, qui vaut l'armée régulière et la double. Une diète qui songerait à un rattachement à l'U. R. S. S. serait immédiatement balayée, sans douceur. Un fascisme dictatorial le serait de même, comme l'a été il y a quelques années le mouvement dit de Lappna. Les masses finlandaises n'admettent aucune atteinte ni à leur liberté politique ni à leur propriété individuelle, d'où qu'elle vienne....