Extrait du journal

Le vote de la loi de trois ans ne nous dégage pas de l'obligation de sohiLionMer lf« ot'oblAmes que la loi précédente avait posés et -qu'on n'a pas voulu résoudre.. La nécessité d'amener à vingt ans le plus grand nombre possible de jeunes gens aptes au service est aussi impérieuse que jamais. En laissant de côté la question de la natalité, liée très probablement à des causes purement économiques, il serait bon de ne pas perdre près du tiers de nos jeunes garçons, le plus •grand nombre de ceux qui disparaissent étant bel et bien tués, plutôt qu'ils ne meurent,' par l'incurie de leurs ascendants. Le fait que Moral de Villiers ..'1 pu, dans le village dont il était le maire, réduire la mortalité infantile à ..zévo .pendaiit, .-d,l.'x années, le prouve à l'évidence. Je tiens de lui-même qu'il estimait à cinquante francs par an. et , par enfant, pour les toutes premières ;années, les frais de sauvetage des nouveaux-nés. Saluons-donc avec joie l'embryon de. loi protectrice votée récemment par les Chambres, en souhaitant . qu'elles ne s'arrêtent pas là; jamais argent. ne sera mieux placé....