Extrait du journal

Je ne pensais pourtant pas que les progrès incessants des Congrégations enseignantes fussent dus seulement à la vanité et à la peur. Je me disais, avec beaucoup de Français, que si les Congrégations faisaient une aussi terrible concurrence à l'Université, c'était sans doute que l'Université ne répondait plus tout à fait aux désirs ni aux besoins de la nation. Et, comme il ne me venait pas à l'esprit qu'on pût mettre en doute mon attachement à l'éducation laïque, je me promis d'étudier scrupuleusement le mécanisme de notre enseignement secondaire public et de rechercher, avec les lecteurs de la Dépêche, quelles en étaient les tares, les insuffisances, les neilleries, et comment on pouvait le * rajeunir, le compléter, l'adapter aux exigences nouvelles de la démocratie., Dans cette seconde phase de ma campagne, dont je n'ai point à rappeler ici le détail, je tus suivi et encouragé, plus ardemment encore que je ne l'avais été dans la première, par une quantité de braves gens qui, chaque semaine, m'envoyaient des témoignages et de@ documents....