Extrait du journal

J'ai reçu, relativement à ma lettre ouverte à M. Paul Deschanel, un certain nombre de critiques qui peuvent se résumer ainsi : « Comment pouvez-vous nier l'augmentation du bien-être général, l'amélioration constante du sort des classes pauvres? La moitié de la France, il y a cinquante ans, portait des sabots et des blouses ; la très grande majorité des ouvriers et des paysans n'avaient ni draps au lit, ni rideaux aux fenêtres. On ne voyageait pas. Aujourd'hui, c'est bien différent, tout le monde a des souliers et des vêtements de drap ; on va à Paris au moment des grandes expositions universelles, et chacun peut contempler les merveilles de l'industrie moderne. N'est-ce pas un immense progrès ? >...