Extrait du journal

% Il a commis un certain nombre d'erreurs matérielles qui sont singulières. Relativement au salaire des journaliers, la fausseté de son calcul a été mathématiquement démontrée, et sa réplique ne prouve rien, car quand il fait le compte de ce que gagne une famille -dè paysans propriétaires, il ne dit pas s'il compte f&udans le revenu les frais d'entretien de la famille ; or, pour le journalier, ces frais 'd'entretien sont prélevés sur le salaire. È Mais la question n'est pas là, et c'est obscurcir comme à plaisir une vérité de La Palice. J'ai dit que nous voulions, nous socialistes, que tous les travailleurs du parasitisme du If pl'oDriétaire oisif, fussent, sous des formes diverses, propriétaires du sol. Tantôt ce seront des familles cultivant chacune un petit domaine, tantôt des groupements de cinquante, cent, deux sont s travailleurs cultivant, à leur profit, de grands domaines. Et j'ajoutais que les travailleurs ruraux qui ne seraient pas affectés à tel ou tel domaine recenoient une journée égale à ce que produiraient les travailleurs cultivant un , domaine. Il est bien évident que cela améliorera de beaucoup la condition actuelle des travailleurs agricoles. ' P.Voici aujourd'hui un domaine qui appnr-Ment à un banquier, par exemple, ou à un grand industriel. Ce domaine est cultivé par cent journaliers. Le produit brut du domaine est, d'une façon générale, réparti en deux portions inégales et variables. Il y a une part qui va aux journaliers sous forme de salaire ;; il y a une autr^gg&rt qui va au propriétaire sous foriM de revenu net. Or, si l'on suppose ces cent journaliers devenus copropriétaires du domaine et le travaillant à leur profit, ils garderont pour eux la totalité du revenu brut; ils auront donc ce qui autrefois constituait leur salaire, plus, pour chacun, une part du revenu net qui allait au banquier. Donc, ce que recevra chacun d'eux est supérieur au salaire actuel des journaliers. Donc, tes travailleurs ruraux qui seront employés à des travaux variés sur différents Romaines recevront plus que les journaliers actuels, puisqu'ils seront assimilés, POur chaque journée de travail faite par sux, aux travailleurs ruraux cultivant un iomaine....