Extrait du journal

gressive, sera d'abord extrêmement modérée. Les deux premiers mille francs seront tout à fait exempts. Par exemple, un citoyen qui aurait un revenu de deux mille cinq cents francs, ne serait taxé que pour cinq cents francs et. à un taux très modeste. Et moyennant cela, il ne paierait plus l'impôt foncier d'aujourd'hui, les conr tributions d'aujourd'hui sur les portes et x fenêtres, la personnelle et mobilière. Je . le repète : c'est surtout dans les campagnes que l'impôt général et progressif sur le revenu serait un grand bienfait. Toute la richesse accumulée dans les villes, surtout dans les grandes villes, tous les grands revenus de tout ordre qui y fleurissent seraient plus fortement taxés qu'aujourd'hui, et cette surtaxe sur toutes les variétés de la bourgeoisie riche, capitaliste et rentière servirait à alléger le fardeau des travailleurs des champs. L'impôt général et progressif tel que nous le proposons, tel que nous voulons le réaliser, est une revendication essentiellement paysanne et d intérêt paysan. Les cultivateurs seraient aussi fous de le rejeter ou d'en S.1' peur, , qu'ils auraient été fous, en i 780, de rejeter les lois de la Constituante qui 1 établissaient l'égalité devant l'impôt et soulageaient les paysans accablés....