Extrait du journal

Il leur devenait dès lors facile de dissimuler sous des déclarations de bonne volonté ou d'espoir, voire sous d'alléchantes promesses qui ne trompaient personne, le recours aux moyens de force qui feraient triompher leur plan. Sauf à ne pas dépasser la limite de rupture et, en ce cas, | de faire apparemment machine en arrière. C'est ce qui est arrivé deux ou trois fois, dans l'affaire du Leipzig et les torpillages sous-marins. Mais du moment qu'un minimum d'apparences et d'apparente bonne volonté était respecté, les dictateurs savaient qu'ils pouvaient envoyer tanks, artillerie, avions, volontaires, techniciens, unités constituées, sans aucun risque, et que, sauf la « franchise > du représentant des Soviets, le comité de Londres ne ferait pas « d'histoires »....