Extrait du journal

Mais voici le malheur des fragiles étiquettes ou des enrôlements provisoires. L'un et l'autre de ces deux ministres sont si peu de leur parti nominal, qu'ils y sont houspillés comme si, de tout temps, ils avaient 4té radicaux. Du parti socialiste, c'est à peine s'ils en sont toujours. En revanche, pas encore de notre parti radical. Et voilà le défaut de la situation actuelle! Ils ne sont de nulle part I( On gouverne avec son parti », proclamait un jour Gambetta. Le ministre de l'intérieur et celui des travaux publics gouverneraient comme des anges qu'ils auraient toujours un tort. C'est de ne pas pouvoir dire avec quel parti ils gouvernent....