Extrait du journal

Ôoncf polirlg') Î "consultons les - oracles ; qu'ont dit les chefs d'Etat ? — ~ J Vous avez lu l'homélie adressée à M. Carnot par le nonce Ferrata, doyen des ambassadeurs accrédités à Paris. Elle est fort agréablement tournée; bénigne et flatteuse. Quel contraste avec le ton de nos journaux royalistes, de nos orateurs cléricaux, qui, malgré latrêve delà bombe Vaillant, vilipendent la République, la traînent dans la boue, l'accusent de tous les crimes et lui prédisent tous les malheurs. Tel n'est point le style du nonce ; tout au contraire. Il bénit la République ; il appelle sur elle les faveurs de la divine Providence ; il lui souhaite tous les bonheurs ; enfin, il la comble de ses félicitations. A qui faut-il croire? Le cas est embarrassant....