Extrait du journal

La loi de 1904 est un progrès sur la loi de 1901. De même que nous avons su) gré à M. Waideek-Rousseau d'avoir repris la tradition républicaine en essayant de disperser les congrégations illégales, mais sains nous faire d'illusion sur l'efficacité des moyens, de même nous devons être reconnaissants à M. Combes pour avoir essayé úe briser l'enseignement congréganiste, mais nous ne devons pas nous leurrer sur les effets de la nouvelle loi. Comme la loi de 1901, la loi de 1904 est à l'Eglise une gêne, mais non pas un empêchement absolu. Les deux législations sont logées à la même enseigne. Tout ce qu'on. peut dire de mieux, c'est que la loi de M. Combes est un peu plus radicale que la loi de M. YValdeck-Rousseau et que l 'Eglise en sera plus gênée. Mais sous cette réserve, qui est tout à l'honneur du cabinet actuel, les deux lois se ressemblent par leurs lacunes ou leurs imperfections. La loi de 1901 j atteignait les maisons enseignantes des seules ; congrégations non reconnues. La loi de igo4 ! atteindra les maisons enseignantes des congrégations autorisées elles-mêmes. Après la loi que vient de promulguer le Journal Officiel, il n'y aura plus, au point de vue éducatif, que des congrégations illicites. Hélas 1 On sait corn ment les coagrégatans illicites visées par la loi Waldeck-Rousseau se comportent aut regard de cette loi. Les congrégations que la loi Combes vient de faire illicites emploieront, au regard de la loi Combes, les mêmes subterfuges. A la...