Extrait du journal

Mais si, du point de vue hygiénique, l'on passe au point de vue fiscal, c'est le monopole de la fabrication elle-même qui apparaît comme indispensable. Déjà, le le, juillet 1895, le député socialiste Vaillant avait présenté un contre-projet où il indiquait le monopole comme le seul moyen de faire que toute la matière de l'impôt payât l'impôt et, en même temps, qu'elle fût produite et distribuée dans des conditions de salubrité de nature à garantir la santé publique. Ce contre-projet ne réunit que 165 voix. Le 19 novembre 1900, au cours de la discussion sur la loi des boissons, Vaillant proposa de nouveau son contre-projet aux délibérations_de la Chambre. Il ne fut appuyé, cette fo'is encore, que par 160 députés. Le 27 octobre 1 v dernier, enfin, un ordre du jour présenté Par les socialistes en faveur du monopole n'a obtenu que 179 voix. Ainsi, le monopole a, depuis huit ans, gagné quatorze voix ! C'est vraiment peu. Reconnaissons cependant qu'il est appuyé par la plupart des députés du Midi, et énerornement réclamé par les représentants de l'Aude, de l'Hérault et des PyrénéesOrientales. Ceux qui, dans d'autres départements de notre région, après avoir toté en faveur du monopole de l'alcool, ont P&ssé du côté dos bouilleurs et ont &wité le gouvernement à modifier les règlements d'administration publique consécutifs à la loi du 31 mars, croient-ils donné aux bouilleurs une proteewa bien efficace et supprimé réellement ws injustices intolérables ?...