Extrait du journal

C'est, il convient d'y insister, le retour à la légalité concordataire dont le Vatican avait manifestement essayé de s'affranchir. Sur ce point, par conséquent, Pie XI capitule. Plus d'associations catholiques, syndicales ou professionnelles ; plus d'associations sportives. Vainement objectera-t-on que le magistère épiscopal demeure inentamé, qu'il reçoit même un surcroît de consécration officielle, qu'ainsi Mussolini s'avoue contraint de courber la tête. Ce serait oublier qu'à aucun moment le duce n'avait songé à l'éliminer. Le concordat ne lui attribuait-il pas, au contraire, des prérogatives essentielles, celle, notamment, de se substituer,' dans certaines conditions, aux officiers de l'état civil? Il n'y a donc pas la moindre capitulation de sa part. Ce qu'il repoussait, c'est l'action occulte d'une milice catholique non officielle et de tendances exclusivement politiques. Il a cause gagnée soir ce point. Le Vatican sacrifie Sturzo pour la seconde fois....