Extrait du journal

ment jugé par les esprits absolus. Il p'est pas douteux que l'ajournement de cette sanction, les craintes, peut-être un peu pusillanimes, qui ont accueilli la mauvaise humeur et même, dit-on, les menaces italiennes, sont faites pour encourager le gouvernement de Rome dan& ses attitudes intransigeantes et ses procédés d'intimidation. Nous croyons qu'il y a beaucoup de bluff dans ceattitudes et ces procédés. L'on ne crie si fort que lorsqu'on se sept; réellement touché et il faudra bien quelque jour qu'un tour de vis supplémentaire engendre récipiscence. Il se peut pourtant que ce jour ne soit pas arrivé. Le temps travail? contre le gouvernement romain, mais la preuve n'est pas faite encore de l'impossibilité de la conquête, la faillite matérielle n'est pas encore acquise. On a pu craindre qu'un geste de violence inconsidéré en-, traîne la nécessité d'une réplique de violence. Samson peut encore ébranler les colonnes du temple européen et nous jeter dans la catastrophe...