Extrait du journal

Quant à la France, elle doit se dire que cette entremise de Genève, qui peut éventuellement retarder son action dans la zone rhénane, compense et au delà les inconvénients de ce retard éventuel par celui qu'elle imposerait nécessairement à .l'agression allemande. Au cas de mauvaise foi du Reich, il lui faudra venir s'expliquer devant le Conseil de la S. D. N., étaler ou dissimuler sa politique, et s'il se livre pendant ces délais à des actes qui constituent l'agression flagrante, il mettra contre lui l'opinion publique mondiale, justifiera la contre-offensive, et sera par là même en état d'infériorité. Si de pareils délais avaient existé en 1914, l'agression fût devenue singulièrement plus difficile. D'ailleurs en acceptant la garantie...