Extrait du journal

Encore une fois, la toute puissance fle l'argent se manifeste. Il n'est plus douteux que les financiers nord-améritains, leurs associés industriels, leurs importateurs, . leurs constructeurs de voies ferrées et leurs créateurs d'ex-j ploitations minières ont, directement ou indirectement, soudoyé la rébellion j contraire au gouvernement du vieux président Porfirio Diaz. Cet homme d'Etat, que j'ai entendu louer à l'infini par les Yankees, en 1904, pour son génie d'organisation, avait cru juiste, naguère, de prélever un impôt de douane sur les pétroles des Etats-Unis. Accaparant le marché indigène des pétroles mexicains, l'oncle Sam gagnait suffisamment déjà dans toutes les contrées Mayas et Aztèques. Il pouvait bien •abandonner quelque peu de ses bénéfices pour1 empêcher une crise économique chez le peuple qui l'enrichit à foison. Les importateurs nord-américains n'acceptèrent ~ pas cette légère diminution de. leurs recettes et, puisque le président de la République mexicaine passait outre, ils subventionnèrent les journaux de l'opposition militante....