Extrait du journal

Logiquement, dis-je; et le terme est exact : car on ne pouvait remettre les capitaux en mouvement lt sans leur assurer des bénéfices; on j ne pouvait, d'autre part, leur assu- J rer des bénéfices sans leur assurer J . des débouchés; mais, pour cela, il 1 fallait stimuler la consommation. c donc la dépense; et, pour cela en- '<■ core, c'est bien le pouvoir d'achat * lui-même qu'il fallait augmenter. E Ainsi, peu à peu, en tâtonnant, on ( découvrait une doctrine. Celle-ci à ' vrai dire, n'est pas neuve. Elle a été c déjà expérimentée ailleurs, aux < Etats-Unis notamment. Elle a aussi 1 été discutée. « A quoi bon, disent les £ ; sceptiques, augmenter les revenus c (en. argent, s'il faut toujours plus <■ d'argent pour acquérir les biens de c ; ce bas monde? Le cultivateur vend 1 ; mieux ses produits, mais le citadin J doit les payer plus cher. Celui-ci < reçoit des salaires plus élevés, mais s i les produits fabriqués se vendent 1 j Plus cher, à leur tour. A quoi bon 1 i augmenter profite et salaires, si le 1 [ coût de la vie doit augmenter d'au- ; I *i\\t? >...