Extrait du journal

« D'une manière générale, on peut dire que dans l'organisation britannique d'un département ministériel, le travail vient d'en bas. Le Registry reçoit et ouvre les lettres et les met en circulation dans leurs dossiers respectifs. Les fonctionnaires sur lesquels elles sont dirigées traitent la question si elle ne dépasse pas le domaine de leur responsabilité. Sinon, ils transmettent le dossier à l'échelon supérieur. A chaque degré de la hiérarchie, une partie du travail est liquidée. Les dossiers passent ainsi par une série de cribles et seuls ceux qui requièrent une décision de l'autorité supérieure arrivent au sommet. C'est ainsi que nous escomptions que le Bureau international du Travail fonctionnerait. Nous pensions que c'était le seul moyen d'administrer une grande organisation, le seul qui permît aux autorités supérieures de se ménager le temps nécessaire pour l'examen attentif des questions proprement de leur ressort. De plus, ce système assurait automatiquement l'arrivée en haut lieu des dossiers appelant des décisions avec tous les rlocuments antérieurs, l'avis et les suggestions des services compétents....