Extrait du journal

Il est fâcheux aussi qu'on adteru sentir, dans toute la démarche du gouvernement, la contrainte et le poids de dissidences intérieures. Le Président du conseil, avec sa fermeté agissante et calme, a eu raison des obstacles secrets. Il a amené le ministère tout entier à prendre enfin position nette dans la question de la, séparation des Eglises et de l'Etat. Et c'est un résultat de premier ordre, que la démocratie ne reconnaîtra jamais assez. Mais il v a. en toute une période d'apparente incertitude où l'énervement de la. majorité républicaine, savamment exploité par l'intrigue des dissidents, s'est aggravé jusqu'à une menace de crise. La maladie du ministre de-s finances, qui 8. ajourné îa discussion des projets d'imP6t sur le revenu, a contribué aussi à créer un état d'inquiétude et de doute. Quand 3bout"'ons-nous ? Comment a.boutiro-ns-nous ? se demandent les démoc-radé bonne foi, et les autres, les ambitieux, tes perfides, promènent.,, avec de Petits airs de triomphe à peine voilés d'un peu de tristesse feinte, leur joyeuse déception. Ils sont découragés, les bons Nôtres ; ils sont même désespérés, et on devine que. seule, une crise ministérielle, où ils auront leur part de curée, Peut consoler leur grande âme....