Extrait du journal

, Toute cette population, qui composait la classe moyenne, vit ou plutôt vivote de privations. Combien de gens qui s'abstiennent, par nécessité, de tabac, de vin, de café, qui s'interdisent d'acheter des livres, d'écrire des lettres qui coûtent un franc dès qu'elles dépassent la frontière ! Ils se tiennent cois au coin du feu, en tâchant de découvrir le moyen de chauffage le plus économique. Adieu tout plaisir coûteux ! On recourt aux expédients qui peuvent masquer la gêne. On porte des habits retournés, des souliers ressemelés. On regarde de loin, tans y toucher, les' victuailles de iaxe. Bref on se sent rejeté dans f» prolciwiah, }Ic.i s'estilij^ heureux, quand il a pu tant bien que mal nouer les deux bouts....