Extrait du journal

Ce Wladimiroif n'est pas un simple coureur le dots. Si, en effet, il avait uniquement spé:ulé sur l'attrait de sa personne pour conquérir une femme riche, il se serait conduit tout " autrement. L'instruction a révélé qu'après ,tvojr jeté le grappin sur cette madame Dida ;t s'être fait, grâce à l'ascendant qu'il avait ::ris sur elle, promettre le mariage, c'est lui qui, par ses extravagances et ses mauvais traitements, avait rendu cette *union impossible, qui avait surexcité les appréhensions de la famille et découragé le bon vouloir de sa victime. > Il l'avait sous sa main; elle était folle de lui. Rien ne lui était donc plus aisé que de mener à son dernier terme cette entreprise de séduction. Si, au fond, il la méprisait ou la détestait, il pouvait attendre qu'il fût maître de la fortune, comme il l'était de la femme, pour se livrer aux excentricités qu'on a releyées contre lui. Il la maltraitait de paroles ; il la battait même ; il semblait prendre plaisir à se montrer avec elle violent et brutal. Ce n'était certes pas le moyen de calmer les ; craintes de la famille, d'envelopper sa maîtresse et de la conduire, les yeux fermés, chez le notaire, et, de là, à la mairie ou à l'église....