Extrait du journal

Il est un autre point sur lequel la plupart des réponses, même celles des chancelleries les plus étroitement liées à la politique française, ne dissimulent pas leurs appréhensions. C'est en ce qui concerne la liaison du futur organisme européen et de la S. D. N. De tous eûtes, on craint, ainsi que l'on pouvait aisément le prévoir, que la Fédération européenne, si elle se réalise, n'annihile à peu près complètement l'action de la Société des Nations et, en tout cas, n'entre en conflit avec dIe. De toute façon l'immense majorité des gouvernements rejette explicitement l'idée de construira l'Union européenne sur un plain parallèle à celui de ta S. D. N., c'est-à-dire avec un conseil qui impliquerait une nouvelle hiérarchie de puissances, une assemblée et un secrétariat permanent. On s'accorde à reconnaître que les mécanismes, déjà. ex;st;uÜs, à Gcr'èt'e sont entièrement suffisants pour fournir le personnel, le travail et la documentation nécessaires au traitement des questions spécifiquement européennes....