Extrait du journal

> Toute^ espèce d'enseignement, poui • être efficace, a besoin d'une sanction, : Cette sanction, ce sont les examens au: 1 la donnent : les examens qui, en Egypte comme en France, ouvrent l'accès des fonctions publiques. Les examens, comme l'enseignement officiel lui-même, ont été organisés autrefois sur une double base : anglaise et française. Les examens de chaque degré, certificat d'études et baccalauréat, comprennent deux sections : une section française et une section anglaise. Le plan de l'administration britannique est de détourner tes candidats de la section française, afin d'arriver à ce que, faute de candidats, cette section puisse Mre -un jour supprimée. Les moyens employés par elle, pour parvenir à cett-e fin ne font pas honneur à sa loyauté. Ils consistent simplement à faire bénéficier les candidats à la section anglaise d'une partialité - que les résultats de ces examens fait éclater au grand jour. En voici un exemple : L'année dernière tandis qu'à j la section anglaise du certificat d'études, 500 candidats ont été reçus sur 600 qui se sont présentés au Caire, à la section française du même examen, 16 candidats ont été reçus sur 94 qui se sont présentés. D'un côté, la proportion des J reçus est de moins de 16 % ; de l'autre, elle est de 70 %. I Mais, ce n'est pas tout. Parmi l'es candidats à la section française de tel ou tel examen, il faut distinguer les élèvesprovenant 'de l'enseignement libre, c'està-dire, de nos écoles, et ceux provenant de l'enseignement officiel, c'est-à-dire des écoles du gouvernement. Même "partialité en faveur des élèves de seconde ►«tAçroj.io., (vu <-5£fi»innû»rir _ aoeux fifl la J première. On reçoit presque tous ceuxà ; on refuse presque tous ceux-ci ; et in a trouvé un moyen bien simple pour avpriser d'une manière certaine les élèves des écoles du gouvernement; c'est! le prendre les sujets de composition I )armi ceux qu'on leur a fait traiter dans e courant de l'année....