Extrait du journal

D'après ce que noua pouvons en ' connaître, le Premier britannique a voulu moins répondre à certaines interrogations militaires, diplomatiques, 'sociales, que refréner certaines illusions de ses compatriotes. En ce qui nous concerne, nous, ce qu'il a dit de « la terrible marche des puissances salvatrices » pourra être médité par les Populations françaises en proie a, de continuels bombardements aériens et sur qui restent suspendues la menace et la désolation d'une offensive sur notre sol. En ce qui touche le peuple anglais, Churchill a fait allusion au mécontentement d'une partie de • opinion insulàire. Elle lui reproà la fois, de n'avoir pas de buts de guerre précis et invaria; "'es et de ne pas s'inquiéter suffisamment de la vie sociale et du i progrès social. Enfin M. Churchill k conclu : « Personne ne pourrait dire quand la guerre se terminera. s! elle finira soudainement, ou bien si elle traînera en longueur jusa épuisement ». Et il a aiouté : . « Il est certain au'à 'l'issue de la guerre nous aurons à vivre des moments extrêmement durs. ^ heure de notre plus grand effort est encore devant nous. »...