Extrait du journal

Il y a de cela quinze ou seize ans au moins (la conquête du Soudan était même à ses débuts), un ami commun m'amena quelqu'un qui faisait partie de de la colonne d'un de nos chefs les plus connus. Et comme je ne me doutais pas alors de ces sortes de choses, je fus légèrement stupéfait de l'entendre me raconter, comme témoin oculaire, que le susdit chef militaire, après une des glorieuses victoires de soldats pourvus d'armes à tir rapide contre 'des sauvages à peine armés, avait installé dans son camp la vente des prisonniers, comme esclaves, au profit de' ses alliés indigènes....