Extrait du journal

La branche française de Y Union vient de publier une nouvelle circulaire. Elle demande instamment le concours de toutes les femmes de coeur et de dévouement ; « dans une oeuvre comme celle que nous poursuivons, dit le comité, il y a du travail pour toutes les aptitudes et pour les personnes de toutes les classes de la société, il nous faut des comités de patronage aussi soucieux des jeunes filles dont ils s'occupent qu'une mère vraiment digne de ce nom l'est de son propre enfant. Il nous faut des amies fortes et courageuses, prêles à faire l'oeuvre des gaivs, c'est à-dire prêtes à a' cueillir les jeunes paysannes qui arrivent à la ville sans place, ignorantes de tout, et à les conduire dans des abris sûrs S'il y a beaucoup à faire pour les femmes qui ont beaucoup de temps à donner, il y a aussi quelque chose pour celles que leur propre tâche absorbe toute la semaine, car à côté du travail actif, il y a l'influence, la sympathie, l'affection qui sont à elles seules une puissance préservatrice dont nous pouvons entou-...