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La Feuille villageoise, 10 juillet 1794

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La Feuille villageoise
10 juillet 1794


Extrait du journal

Encore quelques observations sur les haies et sur la rareté des combustibles. L'augmentation des combustibles est encore un motif qu'il faut alléguer en faveur de la multiplication des layes vives. On est obligé de les receper tous les ans pour diminuer leur extension et les rendre plus touffues, et ces branches forment d’excellons fagots.,Lorsqu’une baya est vieille, on *est obligé de la déraciner pour en planter une nouvelle , et ces vieilles souches terminées par des roussins, ainsi que leurs racines , fournissent aux propriétaires un bois de chauffage excellent. Les habitas de la campagne ne seront pas rebutés par leur forme irrégulière , ils préféreront sans dot#te la dureté de ce bois plein de nœuds et qui se consume lentement à la forme moins irrégulière d’un bois qui brûle plus vite. Dans les pays où les layes sont usitées, l’extirpation d'une vieille baya fournit aux possesseurs ea provision de bois peur l’année , et même j’ai vu plusieurs fois vendre de ces vieux troncs plus cher* que du bois de futaie. Une baya de bois dur tel que le chêne fl’aubépine ,...
La Feuille villageoise (1790-1796)

À propos

La Feuille Villageoise est un hebdomadaire républicain antimonarchiste fondé en 1790 par l’ancien jésuite Cerutti, Grouvelle, et Rabaud de Saint-Étienne. Le journal ambitionnait de toucher les populations des campagnes françaises afin de les informer des avancées de la Révolution. Il s’agissait du premier journal destiné aux seuls paysans.

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