Extrait du journal

Il faut dénué du pour concevoir sans rire que les mêmes ovations, les mêmes applaudissements rituels aient pu saluer les interventions courtoisement opposées des deux Edouard. 11 fut décidé, en plein accord avec l’intéressé que les torpilles feutrées du président de la Chambre n'éclateraient pas. Elles étaient fortement rembourrées pour amortir les chocs et. du reste, on avait pris soin de remplacer la poudre par du son. Ainsi équipée l'artillerie pouvait se déclencher sans crainte et tout le monde savait à l'avance qu'à la fin du combat les Edouard tomberaient dans les bras l'un de l’autre. Tout est bien qui finit par des baisers... Selon la formule connue, trop connue,

À propos

La Flèche est un périodique fondé en 1934 par le député radical et futur collaborateur Gaston Bergery. Il y est le directeur politique. Lorsqu’il crée le Parti frontiste avec Georges Izard, également associé au journal, la publication en devient l’organe. L’écrivain Henri Jeanson et l’économiste Françis Delaisi y ont collaboré. À l’image de son directeur, La Flèche se déporte progressivement sur la droite pendant les années 1930. Bien qu’elle soutienne le Front populaire en 1936, elle conserve une distance critique.

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