Extrait du journal

Un royaliste espagnol dont nous avons plusieurs fois loué avec justice la portée, le dévouement et la connaissance profonde de l’Espagne, démontra d’une manière incontestable en 1836 dans une lumineuse brochure (1), que l’amour pour les sueras ou privilèges n’était pas le ressort qui poussait les Basques dans leur héroïque résistance à la révolution. Il prouva que, bien que les Basques fussent convaincus que Charles V respecterait leurs privilèges comme les droits de tous les Espagnols, leur but capital était la défense de la religion contre un parti qui n’avait donné que trop de motifs pour être considéré comme son ennemi. Il arriva ensuite à cette conclusion, que cet intérêt devant être général et ne pouvant pas cire différent dans chacune des provinces de l’Espagne, on ne devait pas douter que celles-ci se lèveraient toutes en faveur de la bonne cause au furet et à mesure quelles elles en acquerraient les moyens; moyens que, par malheur, les Basques seulement avaient eus à leur disposition au moment de la mon de Ferdinand VII....