Extrait du journal

La démonstration est aisée. La guerre a permis de constater, do façon éclatante, les bénéfices dus à l’ygogo et aux méthodes scientifiques qu’elle emploie. J’ai le souvenir, îxiur l’avoir conduite, de la lutte engagea contre la fièvre typhoïde dans l’année. Si la terril>c épidémie qui d’août à décembre 1014, a couché dans la tombe plus de dix mille soldats français n’avait été enrayée, c’en était fini, sans batailles, de notre armée. Qu’n-t-on fait Y On a, malgré les protestations des ignorants, vacciné tout lo momie, et do suite la redoutable contagion a capitulé. Au bout de quelques mois, elle s’est réveillée sous la forme des para-typhoïdes : nouvelles vaccinations avec un vaccin plus complet, et le mal est vaincu. Troisième offensive. La durée de l’immunité est écoulée. On n’hésite pas. On vaccine, et dans les derniers mois do la guerre, c’est à veine si jmr semaine on enregistre deux à trois cas do typhoïde, cl cela chez des hommes qu’on n’avait pu vacciner eu raison du mauvais état de leur cœur ou de leurs reins....