Extrait du journal

M. AWTOMIN DUBOST «. Monsieur le président de la République, » Messieurs, • C’est d’un accru unanime et dans la plus pure spontanéité * populaire que la France a décidé do célébrer à l’égal de .«es propres anniversaires, la fête de l'Indépendance nationale américaine. Mieux qu'une loi of 11ochlo, les tueurs ont décrété scato provisoire manifestation I Provisoire, parce que d'autres dates grandioses se préparent, d’autres anniversaires miseront seront (Célébrées la plus vaste Indépendance, celle du inonde, la plus formidable el la plus Juste Insurrection, relie dos peuples affranchis contre les peuples de proie et de dWilnation I Que cette Insurrection déroule sa meurtrière tragédie, que cette Indépendance so conquière sur le sol français, c'est un honneur auquel Je condamne une sorte de fatalité ou de prédestination que celle puissante Ct peut-être définitive coalition des peuples libres ait placé son cireur au cœur même de la France. C'est encore une grandeur historique dont la nation qui fit A la fois les croisades ct la Révolution, et dont les plus Illustres penseurs ont Institué la religion do l'humanité saura se rendre digne I Puisque le grand peuple américain, préservé par 1 Océan, libre, eemble-t-H, de construire lui-même su cité, a résolu de se Jeter nu plus fort do la sanglante et séculaire mêlée des haines européennes, c'est une grandeur nouvelle qui nous éblouit et qui, dans l'éclat fulgurant de sa révélation, nous découvre qiieluuo plus haute altitude que nos destinées vont gravir, 'quelque ordre supérieur et nouveau î • Magnus nascltur oro I » ... v . r • Les grands événements qui s'élaborent ne pouvaient, en effet, s’accomplir sans vous, 'Américains l J’osersl même dire, à vous, déformais nos frères, qu'à vous-mêmes. cette...