Extrait du journal

La joie de la Russie ne nous doit pas troubler. Il est bien ce tain quelle elle échappa en 1812, par son héroïsme et son esprit de sacrifice, au plus effroyable des périls. L histoire, qui n’est pas toujours juste, est cependant unanime A blâmer celle folle campagne de l'empereur français. Napoléon, qu’on comparait déjà à Charlemagne, voulait en quelque sorte, renouveler les exploits d’Alexandre, d’Annibal et de César. Depuis dix a ils et plus, il labourait l’Europe, mais il la labourait avec des Ivoulcls. Cela devait avoir une fin. C’est en Russie qu’il trouva sa roche Tarpéienne. Consolons-nous en pensant que le vainqueur aurait pu Cire moins généreux sinon pour Napoléon, du moins pour la France....