Extrait du journal

Je n’en veux pas au président Coolidge. Je suis tout prêt à croire qu’il est obligé à de telles déclarations par uno certaine humeur de l’opinion publique dans son pays. Nous devons remarquer qu’il n’a pas dit : « L’Amérique ne veut pas se désintéresser de l’Europe, mais elle veut penser avant tout à ses intérêts. » 11 a dit ; « L’Amérique veut penser avant tout à ses intérêts, mais^ elle ne veut pas se désintéresser de l’Europe. » Il y a une nuance. Je ne plaisante pas. Il y a plus qu’une nuance. Il y i une différence considérable. C’est probellement tout ce que le président Coolidge pouvait dire de plus fort, pour faire comprendre qu’ici était disposé à obtenir de son pays le maximum de bienveillance à l’égard de l'Europe....