Extrait du journal

Il faudrait encore supprimer les gaspillages, les dépenses véritablement inutiles, et Dieu sait s’il y en al Seulement ce serait enlever à tant de gens, précieux pour nos hommes politiques, les moyens de faire fortune ; ce serait supprimer lo plus clair des revenus de tant de gros bonnets, oue cela paraît impossible. Us en pousseraient de hauts cris, ceux-là, tandis que le peuple doit souffrir en silence. Enfin, si les budgets ôtaient en équilibre, il n’y aurait pas besoin do faire des emprunts, et alors! J Nous voulons croire que les nouveaux ministres, lorsqu’il*» arrivent aux affaires, sont animés des meilleures intentions du monde. Il méditent d’accomplir les réformes qu’ils ont promises dans leurs professions de foi, ils ^veulent faire une guerre acharnée à tous les abus ; huit jours ne se sont pas écoulés qu’ils comprennent leur impuissance. Ils sont pris dans l'engrenage et ils sentent que. tt’ils ne se laissaient pas galamment aller, ils seraient brisés comme verre. ^ Nous ne rendons pas les ministres plus responsables qu’ils ne méritent de l’être. Les véritables coupables! sont les déplu )Coux-là ont le pouvoir d'imposer au dots versants les volontés du peuple qu’or appelle souverain par une féroce ironie car il est l’esclave de ses mandataire; infidèles. Ils mentent à leur programme ils mentent à leurs professions de foi,il) mentent à leurs engagements. Pen tint quatre ans ils ne se gênent pai Pur mettre à la porte Vélecteur qui i...