Extrait du journal

Il préconise une politique de rapprochement avec i Allemagne M. Mare Sangnier lui succède. L'orateur du • .Sillon », qui est allé dernièrement à Ber.u» où .1 a eu des entrevues avec les pacifistes allemands, estime que si l'on n’enieiid pas assez en ce moment la voix de la France, c'est parce que ses gouvernements n ont pas encore su choisir entre deux politiques ; la politique de la force avec l'isolement pour corollaire et la politique de la collaboration non seulement avec nos alliés, mais avec loin les peuples, l.n manière forte, on en a parti mais on ne l’a jamais appliquée. En revanche, nous ne nous sommes jamais engages résolument, joyeusement, dans la voie de la collaboration Nous nous sommes laissé arracher des concessions qui ressemblaient it des défaites. Nous avons finalement accumulé sur nos têtes toutes les impopularités des deux politiques réunies. Ou représente la France comme la citadelle de l'impérialisme rt du ‘militarisme'.' Cependant, le président du Conseil a. comme nous, l’horreur de la guerre. Comme nous, aussi, je pense qu'il cm une qu’il est dangereux de paraître vouloir employer la manière forte pour reculer ensuite Au contraire, si l’Europe était unie, les ctl> «tes auraient de meilleures chances de s'arranger. Les Etats-Unis notamment traiteraient avec une Europe unie. An contraire, avec une Europe désunie Ils restent dans l'expectative. (Applaudissements u l’cxtèrriegauche.) L’erreur de M Tardieu est de croco que le traité de Versailles suffit à tout....