Extrait du journal

Le ministère Clemenceau n’éliait pas ce qu’il représentait ou, plus exactement, ne l’était plus- 11 s’était diminué déjà dans le jugement de tous les êtres avertis peu de temps après J'armistice par excès de personnalise ; il s’était perdu, ensuite, pur les élections où il avait faussé la ligne normale de la politique républicaine, au nom soi-disant de l’intérêt national, en réalité, au bénéfice d’une conception politique défendebleu, niais que les choses ni les êtres ne représentaient en aucune manière, car, une fois de plus, on abritait la surtout, sous une belle étiquette, des ambitions personnelles jointes à beaucoup d’incompréhension. D’aussi lourdes erreurs, surtout quand elles complètent celles du traité et que celui qui les commet fait taire tous les autres.principalement ceux qui lui étaient le plus dévoués, le plus amis, successivement brisés et rejet es au bénéfice d une cambriola infecte, se payent cher un jour ou l’autre : en deux jouis. M. Clemenceau a soldé la « douloureuse ». La Chambre, qui était Lien sa fille, — qu’on reprenne ici même mon article au lendemain des élections la lui a présentée sans façon. en exigeant le paiement immédiat. Il y a longtemps, pour l’avoir subie et. pratiquée, que l’ex-présidcnt du Conseil n"ignore pas que l’ingratitude est le pain quotidien de la politique. En lisant tes journaux, s’il en a la curiosité, il peut également voir qu’on ne se fait •pas d’amis en encourageant la servilité des êtres.et qu’à force de leur mettre un «encensoir dans la main ils le basane mt, à tour de rôle, avec la même indiffère»- J ce. devant tous les saints en niche....