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La France militaire, 9 juin 1900

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La France militaire
9 juin 1900


Extrait du journal

irait être supprimée pour toutes les autres, i Tous les jeunes gens, à l’exception de < ceux indiqués plus haut, seraient astreints i à faire trois ans; toutefois, afin de ne pas compromettre le recru 'ment des carrière» < libérales et de sauvegardai les intérêts de ' l'agriculture, du commerce et de l'industrie, ; on donnerait à ceux qui bénéficient actuellament de F article 23 la possibilité de ne faire qu’un an sous les conditions suivantes. Ils subiraient au régiment, au bout do leur première année de service, un examen pour constater leur instruction militaire. Ceux qui justifieraient Tune instruction suffisants, et, en outre, auraient tenu une bonne conduite, seraient autorisés à s’exonérer des deux années restant à faire en versant dans les caisses de l’Etat une somme égale à ce que coûterait un soldat rengagé, y compris . les primes et les hautes paies. ! N’est-il pas juste que ces jeunes gens -paient d’une redevance à l’Etat la faveur de ce renvoi anticipé, qui leur permettra de continuer leurs études pour se préparer S leur carrière ? La même facilité serait accordée à ceux qui, ayant échoué la première année, désireraient recommencer au bout de la deuxième. Les jeunes gens ainsi renvoyés par anticipation seraient placés dans la disponibilité. Avec les sommes versées chaque année, l’Etat serait tenu de rengager un nombre équivalent d'anciens soldats. Ce système présenterait ce grand avantage de lui donner la possibilité de conserver sous les drapeaux pendant un ou deux ans «sans qu’il lui en coûtât un centime », des hommes ayant déjà servi trois ans. En accordant à ces mêmes individus la faculté de se rengager par périodes successives jusqu'à l’âge de 35 ans. on arriverait à constituer, sans grands frais, un noyau de « professionnels»....
La France militaire (1880-1944)

À propos

La France militaire est le plus important des nombreux journaux d’actualités militaires qui sont créés au début de la Troisième République. Né en août 1880 à Limoges, il devient la feuille officieuse du ministère de la Guerre. S’il ne paraît que le jeudi et le dimanche à ses débuts, il finit par devenir un quotidien. Le lieutenant-colonel Émile Mayer est, pour un temps, son rédacteur militaire.

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