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La France militaire, 13 novembre 1894

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La France militaire
13 novembre 1894


Extrait du journal

Obligé de reconnaître onnaître que la grâce de sa préférée n’était qu’une fleur fragile de légèreté, M. Eveiin n’en souffrait ait pas moins d’avoir provoqué ces larmes. Ses scrupules n’étaient pas vaincus, pendant qu’il baisait sa fille au front et qu’il lui essuyait les yeux ; mais l’effort qu’il avait dû faire pour se résoudre à un parti extrême avait besoin d’être soutenu. Avec l’appui de Geneviève, il eût tenu tête à sa femme, cailla violence d'un être faible peut devenir redoutable. Il ne pouvait songer, au point où en étaient les choses, à se mettre en opposition à la fois avec la mère et la fille. Dépourvu de 1 ’énergie nécessaire pour tout empêcher à lui sel, il se prit à craindre que sa tentative stérile ne hissât une trace funeste dans l’esprit de Geneviève, et il s’efforça d’atténuer cette impression. 1 Ne l’exagère pas la portée des jugements d’un vieillard attristé et sans doute égoïste, lui dit-il pour conclure. Ta confiance vaut mieux; elle rand-...
La France militaire (1880-1944)

À propos

La France militaire est le plus important des nombreux journaux d’actualités militaires qui sont créés au début de la Troisième République. Né en août 1880 à Limoges, il devient la feuille officieuse du ministère de la Guerre. S’il ne paraît que le jeudi et le dimanche à ses débuts, il finit par devenir un quotidien. Le lieutenant-colonel Émile Mayer est, pour un temps, son rédacteur militaire.

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Données de classification
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