Extrait du journal

Elle l’a bien passé aux yeux, pourtant exercés, du général Mourlan. Et cependant, nous sommes en mesure de le dire, le général Mourlan l’avait consciencieusement étudié et médité, ce projet ; plus qu’un autre, peut-être, il se trouvait apte à en noter les particularités d’application sur le terrain. C’est, en effet, lui qui avait été choisi et désigné pour commander l’ennemi le jour de la grande bataille finale, et si, dans la conduite de l’attaque que prononçaient contre ses troupes, installées en position défensive, les corps d’armée du général Brugère, certains détails avaient dû paraître comme inusités jusqu'alors, il n’eût pas manqué d’être un des premiers à s’en apercevoir....